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FOCUS : DIOMAYE ENTRE LE MARTEAU DES PRIX DES DENRÉES ET L’ENCLUME DE LA GESTION DES RECETTES FISCALES

epuis hier, dimanche, la motion de censure agitée contre le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko prend de plus en plus d’ampleur. Si le porte-parole du gouvernement estime que voter une motion de censure contre le gouvernement serait ramer à contre-courant de la vision de la majorité du Peuple sénégalais, une telle idée ne semble pas du tout ébranler les responsables politiques de l’Opposition actuelle.

C’est à peine évoquée, la motion de censure, que l’Opposition parlementaire s’est fendue d’un communiqué pour mettre les choses au clair. Dans le document signé par le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, il a été rappelé à Moustapha Sarré : « La motion de censure fait partie de la panoplie d’instruments de contrôle de l’action gouvernementale dont dispose l’assemblée nationale. A ce titre, sa mise en œuvre relève exclusivement de la compétence des députés quant à l’appréciation qu’ils feront du contenu de la Déclaration de politique générale du premier ministre [Ousmane Sonko] comme ce fut le cas de la motion de censure déposée » par le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi suite à la Déclaration de politique générale du premier ministre Amadou Ba« .

Dans l’émission Rfm Matin de ce lundi 22 avril, la députée Adji Mergane Kanouté, Vice-Présidente du Groupe Parlementaire Benno Bokk Yaakaar a ajouté un cheveux à la soupe. Elle qui évoque déjà l’article 86 de la Constitution qui, dit-elle, consacre la provocation de la démission du gouvernement, au besoin. Non sans se rappeler du cas Amadou Ba. Même si la motion de censure a été rejetée avec seulement 55 voix favorables à l’époque. Mais comment ne pas penser au « Gatsa-Gatsa », cette fameuse expression derrière laquelle se cachaient les actuels tenants du pouvoir pour solder leurs comptes avec le régime de l’ex-président Macky Sall ?

Le porte-parole du gouvernement semble, d’autant plus mesurer la gravité de la situation que sa réponse, lorsqu’invité [sur Rfm] à éplucher une probable motion de censure, a tiré sur les cheveux. «Je crois que nos amis de l’opposition actuelle, qui sont majoritaires à l’Assemblée nationale, ne commettraient pas l’erreur de déposer une motion de censure», a-t-il tonné indiquant que si jamais il arriverait que des personnes cherchent à faire tomber le gouvernement, ils auraient certainement en face d’eux toute l’opinion publique ; en tout cas la plus grande partie de l’opinion publique du Sénégal.

Moustapha Sarré ne devrait-il pas tout simplement reconnaitre à cette opposition un droit que lui confrère la Constitution plutôt que de parler d’erreur ? Je donne ma langue au chat.

Mame Marie THIAM

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