1) DIOMAYE n’a jamais dit qu’il quittera le FCFA dès les premières heures de son élection. Mais , ça sera un départ progressif vers une autre monnaie qui peut même être l’eco. Mais plus sous le contrôle ou la dépendance de la France.2) contrairement à ce qu’il dit , l’intensité des échanges ou du commerce inter- UEMOA ne vaut rien pour crier au scandale. Car le Sénégal échange plus avec l’Europe , l’Asie et les autres pays qu’avec ses frères de l’UEMOA.
3) LA dévaluation en soi n’est pas mauvaise pour une monnaie si on la contrôle et qu’on ait la possibilité de la réévaluer. Mais, le pire pour une monnaie est de toujours garder la parité fixe comme il en est pour le franc CFA à l’orée des variations du marché .
4) Nos ressources peuvent bel et bien porter une nouvelle monnaie quand elles sont bien gérées et agrégées ou pas dans un cadre économique partagé comme l’UEMOA mais mieux comme l’eco ou pas.
5) la notation du sénégal pour son endettement ne dépend ni de L’UEMOA ni de sa monnaie mais plutôt de sa capacité à rembourser, de sa stabilité, de sa structure économique résilience, de ses ressources naturelles et de son niveau ou ratio d’endettement.
6) l’inflation n’est pas exclusivement dûe à la monnaie mais peut dépendre de plusieurs facteurs. S’il s’agit de la monnaie, seules les importations connaîtront une hausse. Or, pour nos économies faibles qui peinent à imposer le consommé local, il est préférable que nos importations soient chères pour pousser les populations à consommer local afin de booster nos politiques d’industrialisation.
7) Encore que la souveraineté n’est pas une idéologie comme il le prétend mais plutôt une réalité économique et financière. C’est pourquoi, au nom de pompeux slogans comme ‘ intégration africaine », nous ne devons pas avoir les yeux bandés face aux exigences de développement économique.
En résumé ce monsieur (Abdoul Mbaye) a désappris et ne maîtrise plus la finance. Un bon banquier n’est pas forcément un bon financier encore moins un bon économiste. Il essaie d’ameuter les masses et de s’inscrire dans la politique politicienne. Et, cela est regrettable chez nos intellectuels.
Mame Marie THIAM
