Attrait devant la chambre criminelle de Mbour, Seydou sera fixé sur son sort le 09 juin prochain. L’affaire est mise en délibéré et le procureur de la République a demandé l’application de la loi.
Pour rappel des faits, Seydou Faye est un maçon résidant à Ndiaganiao. C’est sa cousine A. I. Dione, dont il avait demandé la main sans succès, qui l’a accusé de viol.
À la barre, il nie avoir voulu épouser la plaignante, ainsi que le viol. Mais il est chargé par son beau-frère Babacar Ndiaye et la partie civile, qui ont soutenu le contraire, et de manière cohérente, selon l’Observateur.
Car Babacar Ndiaye a révélé qu’il avait été envoyé par l’accusé pour demander A. I. Dione en mariage. Il a essuyé un refus auprès du père de la plaignante, Mbagnick Dione, qui voulait que sa fille termine termine d’abord ses études.
Et le même Babacar, a affirmé que le jour des faits présumés, le jeudi 28 février 2020,il a croisé en rentrant des champs, en rentrant de la brousse, la plaignante A. I. Dione sortant de chez lui en pleurs, laissant Seydou à l’intérieur.
Ce jour-là, âgée de 16 ans à l’époque, la plaignante raconte que Seydou Faye lui avait donné rendez-vous chez Babacar Ndiaye, pour lui parler. Mais une fois sur place, le maçon la plaque au sol, la maîtrise de toutes ses forces, lui retire son pantalon sans pitié et la viole.
A. I. Dione quitte les lieux en pleurs et raconte tout à sa mère qui s’inquiétait de son absence. Avec son mari très en colère, ils conduisent leur fille chez un gynécologue. Le constat médical ne laisse aucun doute : perte de l’hymen et récentes lésions vulvaires. Suffisant pour que le père Mbagnick Dione dépose une plainte contre son neveu à la brigade de gendarmerie de Ndiaganiao.
