CFEE 2025: 300.880 candidats convoqués ce matin

L’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et du concours d’entrée en sixième se tiennent à partir d’aujourd’hui, 19 juin 2025 sur l’ensemble du territoire national. Pendant deux jours, les candidats vont plancher sur les différentes épreuves devant conduire à l’obtention du premier diplôme de l’enseignement au Sénégal. Ils sont 300 880 élèves, dont 169 361 filles (soit 56,29 %), inscrits pour participer à cet examen de fin de cycle primaire.

Pape Baba Diassé, directeur des examens et concours, a dans un entretien, indiqué que toutes les dispositions ont été prises en amont pour assurer une bonne organisation de celui-ci. « C’est une évaluation de fin de cycle. Donc on doit rester vigilent pour sa réussite. Toutes les dispositions sont prises. Un examen se prépare sur le plan administratif, technique, financier et matériel. Et sur tous ces plans, on a pris les dispositions nécessaires en rapport avec le niveau déconcentré à travers les Inspecteurs d’académies (Ia) et les Inspecteurs de l’éducation et de la formation (Ief) pour assurer une bonne organisation de l’examen », a indiqué M. Diassé.

Il a saisi l’occasion pour insister sur les mesures coercitives prises pour éviter les fraudes et autres dysfonctionnements lors des épreuves. « Les portables sont formellement interdits dans les centres. Il faudrait que les parents veillent scrupuleusement sur cette mesure. C’est très important », a dit Pape Baba Diassé. Il rappelle que les épreuves se dérouleront dans 2.018 centres répartis à travers le pays. Aussi, 24.000 surveillants sont mobilisés pour la circonstance.

Lors d’une conférence de presse tenue le lundi dernier, en prélude à cet examen, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, avait indiqué que « tous les candidats, avec ou sans extrait de naissance, seront admis dans les centres.

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Sous les fresques célestes de l’Observatoire de la Côte d’Azur, une signature discrète a scellé une ambition nouvelle pour l’Afrique de l’Ouest. Ce lundi, à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC3), le Sénégal a officiellement rejoint l’Alliance internationale Space4Ocean, un réseau stratégique mondial qui mise sur les technologies spatiales pour mieux surveiller et protéger les milieux marins. « Le Sénégal entend jouer un rôle de premier plan dans l’alliance entre science, environnement et souveraineté technologique », a déclaré Maram Kairé, directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), en annonçant l’adhésion du pays via LinkedIn. Créée à l’initiative du CNES (Centre national d’études spatiales), cette alliance regroupe déjà plus d’une trentaine d’acteurs majeurs du spatial et de l’océanographie, comme l’Agence spatiale européenne (ESA), la Chine (CNSA), le Brésil, le Kenya ou encore des instituts de recherche comme l’IRD, le CNRS et Ifremer. Pour le Sénégal, cette adhésion dépasse le cadre symbolique. C’est une réponse pragmatique à l’urgence climatique et à la montée des eaux qui menace ses côtes. Grâce aux données satellitaires, aux capteurs in situ et à des modèles océaniques avancés, le pays compte affiner sa surveillance des écosystèmes marins, optimiser la pêche durable et anticiper les catastrophes naturelles. « Cette initiative renforce la position du Sénégal comme acteur émergent de la diplomatie scientifique mondiale », souligne un chercheur de l’IRD basé à Dakar, cité par l’APS. Le pays s’inscrit ainsi dans la dynamique des Objectifs de développement durable, en particulier l’ODD 14 portant sur la vie aquatique. L’entrée du Sénégal dans Space4Ocean intervient dans un contexte de montée en puissance de l’Afrique dans les coopérations scientifiques globales. Aux côtés d’autres agences africaines comme celle du Kenya, le pays contribue à faire entendre la voix du Sud global dans les décisions internationales sur l’environnement. La cérémonie de lancement a rassemblé plusieurs figures emblématiques du secteur spatial et environnemental, dont Aarti Holla-Maini (UNOOSA), l’astronaute Thomas Pesquet ou encore la ministre monégasque des Affaires étrangères, Isabelle Berro-Amadeï. Avec cette nouvelle étape, le Sénégal confirme sa volonté de lier la conquête spatiale à des enjeux concrets de développement durable. Une stratégie visionnaire qui place les satellites au service des océans, et l’expertise scientifique au cœur de la souveraineté environnementale.

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